Une fois, ça va, trois fois, bonjour les dégâts

En résumé

Depuis dix-huit mois, la Suisse, comme le reste du monde, vit au rythme de la pandémie. Après un premier confinement au printemps 2020, la situation sanitaire a imposé de nouvelles mesures drastiques en fin d’année. De nombreux secteurs d’activité ont souffert de cette situation forcée, et leurs employés avec.

Aujourd’hui, l’apparition de nouveaux variants fait craindre une nouvelle vague. La situation sanitaire est donc loin d’être assainie. Mais la situation n’est plus tout à fait la même que lors de ces derniers mois. La vaccination a fait son apparition et devrait permettre de maîtriser un virus avec lequel nous serons vraisemblablement appelés à vivre. Cette avancée médicale devrait nous permettre d’éviter un nouveau confinement, qui pénalise les entreprises, les travailleurs et plus globalement l’ensemble de la population.

Or, après un démarrage en trombe, la vaccination stagne. Pour éviter la double dose, un nombre élevé de personnes table sur l’immunité collective. Nous en sommes bien loin. Le risque est donc de voir l’épidémie repartir à la hausse. Mais pas question de remettre l’économie, ses emplois et les prestations qu’elle offre à terre une fois de plus, alors que nous avons les moyens de nous protéger. Il faudra donc trouver d’autres voies pour éviter la propagation du virus. Les personnes qui ont décidé de ne pas se faire vacciner devront prendre leurs responsabilités, en renonçant à certaines activités (restaurants, concerts, théâtre, etc.) ou en se soumettant à des tests réguliers, à leur frais. La Suisse a choisi de ne pas imposer la vaccination et de laisser le libre choix aux citoyens. Mais la liberté ne peut se départir de la responsabilité qui lui est liée. A chacun d’assumer ses choix et de ne pas en faire porter la charge à l’ensemble de la collectivité.