Faciliter l'insertion professionnelle des jeunes

En résumé

Un nouveau partenariat vient d’être lancé entre le Département de l’instruction publique (DIP) du canton de Genève, la FER Genève et dix entreprises romandes. Celui-ci vise à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes en les mettant directement en contact avec le monde de l’entreprise au travers de stages.

«C’est important pour moi d’offrir la possibilité à des jeunes de découvrir un métier qui leur plaît», confie Jean-Michel Chabloz, qui a fondé sa propre entreprise de peinture dans le canton de Genève. Il vient, avec neuf autres entreprises et la FER Genève, renforcer le nouveau projet de formation mis en place par le Département de l’instruction publique genevois (DIP). 
Depuis le mois de mars, des stages d’immersion préprofessionnelle sont proposés aux jeunes encore en formation obligatoire et qui souhaitent découvrir le monde de l’entreprise. Une solution intéressante pour ceux qui ne se sentent pas à leur place dans le milieu scolaire: «Pour ces jeunes en questionnement, le contact avec les entreprises permet souvent de se remobiliser en trouvant du sens en dehors d’un système purement scolaire» explique Frank Sobczak, directeur du département formation à la FER Genève.

Aider les jeunes à trouver leur voie

Trois types de stages sont proposés, allant d’une semaine à dix mois. Les candidats sont sélectionnés selon un processus de recrutement strict et suivis par un maître socio-professionnel. «Ces immersions permettent aux jeunes de découvrir un métier, de confirmer leur projet de formation et de connaître le monde du travail», reprend Frank Sobczak. 
Avec ces nouveaux stages en immersion totale, le DIP souhaite permettre aux jeunes de concrétiser un projet professionnel tout en acquérant de l’expérience. Ils viennent compléter l’offre du DIP, qui proposait des stages uniquement par rotation dans plusieurs entreprises, afin de découvrir différents métiers. 
Pour les entreprises partenaires, il s’agit d’offrir deux places de stages et d’assurer un encadrement au stagiaire afin de lui transmettre les bases du métier. Cela dans l’optique d’une entrée en apprentissage dans la même entreprise ou ailleurs. 
«Je suis convaincu que ce type de formation est essentiel pour assurer la relève», soutient Jean-Michel Chabloz, qui est également président de formation au sein de la Chambre syndicale des entrepreneurs de gypserie, peinture et décoration du canton de Genève (GPG). «Les jeunes mettent la main à la pâte et c’est comme cela que je peux leur transmettre mon savoir-faire.»